Influenza aviaire : point de situation

La filière palmipèdes gras, majoritairement localisée dans le sud-ouest de la France, a été la plus lourdement touchée par la crise de l’influenza aviaire mais les conséquences ont été également importantes sur les autres filières (volailles de chair, génétique, reproduction). Au total, 491 foyers ont été dénombrés à ce jour dans les élevages ou basse-cours comportant des volailles.

Depuis le 9 avril, seuls 2 cas ont été recensés en Haute-Savoie et dans le Bas-Rhin, dans des basses-cours à proximité de zones humides.

Parallèlement, aucun cas dans la faune sauvage n’a été recensé depuis le 23 mars dernier, soit depuis plus d’un mois.

Du fait de cette situation favorable, le Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation Julien Denormandie, a décidé de ramener le niveau de risque au niveau « modéré » sur l’ensemble du territoire.

Les mesures de restrictions, en particulier la claustration, sont ainsi levées, sauf dans les zones

  • risque particulier (ZRP), où les mesures de biosécurité renforcées, dont la claustration des oiseaux, restent en vigueur. Ces communes où sont présentes des zones humides ne seront plus soumises à restriction dès que le niveau de risque sera ramené au niveau « négligeable ».

En annexe vous trouverez la liste des 137 communes de Haute-Saône placées en ZRP, située essentiellement à l’Ouest du département où la vallée de la Saône constitue une zone derefuge des oiseaux lors de leurs migrations.

Les mesures de protection et de biosécurité renforcées applicables, par les professionnelscomme par les particuliers (basses-cours dans ces communes), sont les suivantes :

  • Assurer la claustration des volailles et autres oiseaux captifs ou leur protection par des filets permettant d’empêcher tout contact avec les oiseaux sauvages, avec réduction des parcours extérieurs de sorte que soit évitée la proximité des points d’eau naturels, cours d’eau ou mares ;
  • Empêcher l’accès des oiseaux sauvages aux points d’alimentation et d’abreuvement des volailles ainsi qu’aux stocks d’aliments et de litière neuve ;
  • •      Nettoyer régulièrement les bâtiments et matériels utilisés pour la basse-cour avec de l’eau propre ;
  • Surveiller très régulièrement la bonne santé des volailles et contacter votre vétérinaire si besoin.

La vigilance reste de mise et les mesures rappelées ci-dessus doivent être strictement appliquées afin d’endiguer totalement cette maladie.

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