Il pleut encore sur la France !

Les médias se sont émus et tourneboulés pour produire les communiqués parlant des inondations de ce printemps.
Bien, il nous faudra un jour, peut être, sait on jamais, parler de la « vulnérabilité des sols ». Bien entendu les phénomènes climatiques ne sont pas du ressors des humains, aussi malintentionnés soient ils.

De quoi s’agit ‘il : les sols en effet, qui reçoivent la pluie, peuvent ou ne peuvent pas absorber cette eau qui arrive en abondance soudainement, certes la saturation des sols joue un rôle contraire.

Mais voyons cette situation du point de vue des personnes qui sur le territoire français s’empressent de goudronner le moindre mètre carré, le rendant imperméable. L’eau ne peut pas pénétrer le sol pour rejoindre la nappe phréatique. L’eau ruisselle et chemine suivant la loi de la gravité universelle et cette force n’est pas le fait des humains non plus.
Sur l’ensemble de notre pays la notion de bassin versant représente le cheminement naturel et inévitable de l’eau vers le point le plus bas suivant la pente du terrain.

Le moindre mètre carré goudronné en France devant le garage d’un pavillon particulier, les centaines de mètres carrés d’un parking d’un super marché, des millions de mètres carrés des routes et des autos routes et aéroports, contribuent à l’aggravation de millions de mètres cubes d’eau qui arrivent au même point au même moment provoquant les inondations observées ces jours ci.

Alors voila, questions au ingénieurs et spécialiste des revêtements des sols.

En surface les maires, les agents de l’équipement, les techniciens de tout poil vont mettre en œuvre tous les moyens pour retenir les écoulements massifs d’eau, mais tout cela sera vain si des recherches ne sont pas entreprises pour que les goudrons que nous tartinons sur la moitié de la France ne sont pas au plus vite rendus perméables à l’eau.

II existe des procédés qui font que les enrobés laissent passer l’écoulement de l’eau vers la profondeur de la terre

Voilà un excellent exercice qui doit créer des emplois et stimuler l’économie qui est présentement sous le niveau de la mer.
Vive la perméabilité, et apprenons l’art d’anticiper, que ça circule dans tous les domaines !!!!

Commentaires

  • Jean-Pierre Cattelain

    Problématique très bien posée

    Problématique très bien posée.

    J’habite à Besançon (quartier Velotte) en bordure d’une zone inondable (au sens du Plan de Prévention des Risques d’Inondation); des bâtiments d’habitation viennent de se construire à la limite exacte de la zone, avec inévitablement un grand parking, lui situé en zone inondable; il aurait été facile pour le promoteur, il aurait été avisé pour la municipalité d’imposer l’usage de matériaux drainants, ajourés (c’est ce qui a été fait sur le parking de la Rodia, par ex.) permettant la pousse de gazon et le passage de l’eau. Mais voilà, on a bitumé, asphalté, macadamisé, stérilisé… repoussant d’autant la limite de l’aire où l’eau pourra être absorbée par le sol – donc, d’ici 20 ou 30 ans peut-être les habitations seront-elles menacées.


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