Il attend des voix …

Nous voici donc à la veille d’une catastrophe. Elle est annoncée. Elle va se produire. 43 % des électeurs selon Le Point du 14 mars (1) se rendront aux urnes le dimanche 22 du même mois pour voter à 31 % pour le parti de la pire droite, selon le même journal du 9 mars (2). Le FHaine passerait donc de 14 % des inscrits à l’élection présidentielle de 2012 à 13 % aux « départementales » cette fois-ci. Nous devrions donc avoir la confirmation qu’il y a en France une droite dure représentant environ 15 % de l’électorat. Je pense que cette droite existe depuis qu’il y a des élections et qu’elle fut absorbée, cachée, par le principal parti de droite, notamment après la guerre et pendant la « période OAS », époques où la saleté de ses culottes se voyait encore.

 

"Où sont les intellectuels, où sont les grandes consciences de ce pays, les hommes, les femmes de culture, qui doivent monter, eux aussi, au créneau ? [contre le FN] Où est la gauche ?" interrogeait le Premier ministre dans le journal Le Monde du 7 mars dernier. Il est certain que s’il ne regarde, ni n’écoute que dans son plus proche entourage il ne risque pas de les trouver. Peut-être devrait-il plutôt chercher les 7 650 000 « petites » voix de gauche qui ont voté François Hollande au premier tour en 2012 (10 300 000 voix)  et qui ont disparu des soutiens à la liste PS ( 2 650 000 voix) aux élections européennes de 2014. D’autant que pour les retrouver il lui suffirait d’appliquer une politique de gauche, celle que les « grandes voix » de gauche, celles qu’il n’entend plus, lui conseillent de faire, notamment contre notre ennemi commun, vous savez, le « monde de la finance » !

 

(1) citant un sondage, pardon une enquête, réalisé par l’Ifop pour Sud Ouest Dimanche.

(2) citant un sondage, pardon … ah non pas pardon, cette fois-ci c’est bien un sondage - une opération de manipulation de l’opinion quoi -  Odoxa pour RTL.

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