Humeurs

Méfiant devant les nouvelles technologies, je démarre un "blog". Mot bizarre pour moi.  Il évoque l'expression dite libre pratiquée à l'école primaire alors qu'il répond ici à une commande. Celle que nous fait Daniel avec insistance. C'est donc un faux blog. Tiens donc, "un faux " s'entend comme "info". C'est mal parti pour moi ..

Daniel évoque les difficultés économiques de la presse en ligne. Pour ma part, je suis actuellement sensible à celles de la presse papier. Et choqué de voir le prix de mon Monde quotidien passer à 1,80€. Aurais-je accepté de payer de 12F chaque jour ? Je ne crois pas. Un prix, c'est aussi la symbolique des chiffres. Le risque est grand d'une coupure entre une élite culturelle (et économique) acceptant de payer cher pour une information de qualité et un grand public se contenant des journaux télévisé et des réseaux gratuits.

Si j'avais à commenter l'actualité, j'écrirais sur le binôme "mariage pour tous" / "manif pour tous". Et mon humeur serait morose. J'aurais à développer mes doutes.Les réformes sociétales sont-elles un façon de fuire la réalité économique ? Ne change-t-on pas les marqueurs traditionnels d'appartenance à cette famille politique qui est la mienne ? Quant à cette manif dite pour tous, elle ne l'est guère. Sous le côté bien propre, on sent le rance et le rejet ...

 

Commentaires

  • Apprivoiser la technologie !

    Le prix des quotidiens est, en France, l'un des plus élevés. Il relève autant de la sous-capitalisation des entreprises de presse que de la structure du marché de la presse écrite qui se traduisent par un morcellement du lectorat, la faible audience – relative – des journaux d'information, un nombre record de magazines… Il y a aussi le retard des dirigeants, plus comptables que professionnels de l'information, à comprendre les évolutions techniques avant de tenter de les modeler à leur profit et d'en faire des outils de contrôle des journalistes et de captation de la publicité, plutôt qu'investir dans la recherche/développement en lien avec les professionnels. De ce point de vue, l'Etat, fasciné par ces capitaines d'industrie et de finances vivant des marchés publics qui dominent les média de masse et le tiennent en respect, est incapable de réguler un système où les technologies sont assez peu configurées pour aider les professionnels et les citoyens… Bravo François, dans ces conditions, de faire l'effort d'apprivoiser la technologie !


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