Grève à General Electric pour les salaires et le temps de travail

Le PCF du Territoire de Belfort apporte son soutien aux salariés de General Electric mobilisés pour par la grève et le blocage pour leurs salaires et leurs conditions de travail.

Alors que GE a dégagé 5,23 milliards de dollars de bénéfice sur l’ensemble de l’année 2020 dont 2,4 milliards de dollars pour le seul quatrième trimestre, lui permettant de verser un bonus de 47 millions de dollars au PDG Larry Culp, le refus d’une augmentation générale annuelle de 1% pour les salariés de Belfort est inacceptable.

La logique égoïste qui consiste à faire du profit sur la destruction d’emploi, la recherche du moindre coût, et la diminution des capacités de production doit cesser. Elle nous emmène dans le mur, comme le montrent les graves pénuries de matériel médical et de médicaments en Europe. C’est notre travail qui créé la richesse utile, celle qui permet de produire l’électricité indispensable aux activités humaines. Il doit être reconnu, rémunéré, à plus forte raison dans un contexte de crise majeure qui a largement épargné la trésorerie de General Electric grâce aux dispositifs d’aides européennes et de chômage partiel en France.

Quant à la volonté de la direction d’augmenter le travail, avec la suppression de la douche et les RTT travaillées, au lendemain d’un PSE liquidant 485 postes, elle est proprement scandaleuse.

C’est le développement de l’emploi, de la formation, qui doit permettre de répondre à la charge de travail. Les bénéfices réalisés par GE doivent servir à cela, à des investissements d’avenir, et non à remplir de manière indécente les poches déjà bien garnies des actionnaires et des grands patrons.

Partout la colère gronde contre l’injustice et l’inefficacité des décisions prises par les grands groupes dirigés par la finance avec la complicité de gouvernements serviles. La population du Territoire de Belfort ne croit plus les arguments de GE alors que de nouvelles suppressions d’emplois ont lieu dans la branche Hydro et dans la branche Steam.

C’est d’une toute autre logique, d’un tout autre système dont nous avons besoin, pour une reconquête industrielle, pour un nouveau type de plein-emploi, pour des institutions de financement démocratiques échappant aux critères financiers, pour des nouveaux pouvoirs de l’ensemble des acteurs, salariés, élus, sur les choix de gestion des entreprises.

Le parti communiste soutient et soutiendra toutes les luttes qui s’inscrivent dans ces exigences et invite les salariés de General Electric à porter leurs revendications dans les états généraux de l’énergie organisés le 13 février de 10h à 17h en vision conférence, sur inscription sur le site pcf.fr ou auprès de la fédération du Territoire de Belfort.

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