General Electric : Damien MESLOT regrette l’absence de réaction du gouvernement

Une nouvelle fois, General Electric annonce des suppressions d’emploi à Belfort et en France. À Belfort, 240 emplois de la filière « Steam », qui fabrique les turbines à vapeur, sont concernés.

« Par cette décision, GE confirme sa politique de démantèlement de ses activités en France et à Belfort.

Au regard des plans annoncés, ce sont plus de 1 200 emplois directs que GE aura supprimé à Belfort sur les 4 300 personnes que comptait le site en 2015. Bientôt, il y aura moins de salariés de GE en France qu’avant le rachat de l’activité énergie d’Alstom.

Depuis de nombreux mois, nous alertons le Président de la République et le gouvernement sur les intentions de GE et le danger qu’elles feront peser sur notre souveraineté énergétique et industrielle. Dès le mois de décembre, nous évoquions un possible plan dans la filière Steam.

Je suis sidéré que rien n’ait évolué. En effet, si GE motive cette suppression d’emplois par l’arrêt de l’activité charbon, en réalité la majorité des salariés qui travaillent sur cette activité exercent également leur métier pour l’activité nucléaire. De source syndicale, seules 150 personnes travaillent uniquement sur le charbon à Belfort.

Il s’agit donc bien d’une nouvelle atteinte aux accords passés en GE et l’Etat, au savoir-faire et aux compétences françaises et à notre souveraineté industrielle.

Faudra-t-il attendre un arrêt forcé de l’une de nos centrales pour qu’il y ait une prise de conscience ?

Il est urgent d’agir et c’est à l’État d’intervenir.

Afin de protéger les intérêts de notre pays, il convient de structurer une filière française de l’énergie. C’est pourquoi, je réitère ma demande au Président de la République de créer un consortium, autour du groupe EDF, pour racheter les activités Énergie de GE stratégiques pour notre pays, notamment le nucléaire, l’hydroélectrique voire le gaz » indique Damien MESLOT.

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