GE confirme les délocalisations par manque de capacités, mais maintient les suppressions d’effectif

Le comité paritaire de mercredi avec Bercy et la réunion de CSE de jeudi de présentation détaillée par l’expert SECAFI du plan alternatif d’augmentation de 40.000 heures de capacité du site de Belfort pour éviter les délocalisations étaient pourtant de bon augure avant les négociations de ce jour. Mais le groupe américain en a décidé autrement en considérant qu’il n’y avait pas d’alternatives réalistes autres que la délocalisation de 23.000 des 40.000 heures et en programmant un CSE EXTRA mercredi 3 juin pour recueil d’avis sur ce projet de délocalisation aux États-Unis et en Arabie Saoudite.

Voici la liste des propositions de l’intersyndicale jugée irrecevable d’après la direction de GE :

-        Faire appel à 40 intérimaires : + 20.000 heures
>>> GE considère qu’il n’est pas possible d’en recruter plus d’une dizaine

-        Systématiser le recours aux heures supplémentaires : + 10.000 heures

-        Arrêter le plan social s’il manque du personnel : + 10.000 heures

-        Réaugmenter le temps de travail journalier de 7h à 7h30 : 8.000 heures
>>> Pas de jour de congé à poser et reprise des écoles contrairement au mois de mai

-        Mise en place d’équipe de week-end et annuler l’arrêt de 2 semaines en Août
>>> Pour les projets plus urgents

L’intersyndicale ne compte pas continuer la négociation débutée sur le volume d’heures délocalisées, mais souhaite entamer la négociation sur l’augmentation de capacité de 40.000 heures d’ici la fin de l’année de 2020 pour éviter la délocalisation.  

Commentaires


Laisser un commentaire