PS, PCF ... alliés une fois à gauche, une fois à droite, parfois écolo, parfois pas. Pour retrouver la gauche il faut en finir avec ces vieux partis moribonds.
L'élection d'Anne Vignot à Besançon, avec une liste "gauche plurielle" façon Jospin, n'est que l'arbre qui cache la forêt. Voyez plutôt :
- Dijon : Rebsamen, ré-élu, avec ses alliés … Modem-LREM, et contre une liste EELV.
- Saint-Claude, bagarre fatale entre le "divers gauche" et le PCF, l'historique Francis Lahaut, qui livre la ville à la droite,
- Strasbourg, EELV l'emporte, contre une liste LR-LREM et contre le PS de Catherine Trautmann,
- Lille : Martine Aubry (PS) bat d'une très courte tête un écologiste EELV.
- Lyon : Collomb, ex-PS, devenu LREM, s'allie à LR … et, heureusement perd contre EELV.
Et que penser de tous ces "socialistes" ou "ex-socialistes" qu'on trouvait sur toutes les listes à Besançon : Bodin chez Vignot (EELV) ; Lemercier à droite chez Fagaut (LR) ; Medjaldi chez Alauzet (LREM) ; Dumont et Fousseret chez Cordier (LREM dissidente).
Pas besoin d'ajouter trop d'exemples : les vieux partis n'existent plus. Cela veut dire qu'ils n'ont plus de programmes, plus de travail collectif. Ils restent uniquement des ambitieux qui choisissent une étiquette au gré des vents et des ambitions.
Donc reconnaissons à Anne Vignot sa constance verte et souhaitons lui bonne chance dans la transformation écologique et sociale de Besançon.
Mais …
Il y a une abstention record … donc des maires qui seront sans cesse contestés dans la rue.
Ces élections n'auraient pas du se tenir. Dès le premier tour en mars, il fallait confiner le pays puisque nous avions l'épidémie en Italie comme modèle, et il fallait reporter le tout fin 2020 en fonction de la situation sanitaire.
Voilà le véritable bilan des années "Sarkozy-Hollande-Macron" : un pays extrêmement divisé qui sera incapable de prendre les décisions que les crises (climatique, sociale, énergétique, écologique, démographique, sanitaire …) à venir nous obligent.
Jeunesse, réveillez-vous, ça va chauffer !