Madame la Maire,
Par la présente, de nouveau, mais cette fois de manière publique, nous vous sollicitons pour obtenir une rencontre avec vous.
En effet, nous vous avons sollicité de nombreuses fois oralement et par écrit pour obtenir cette rencontre que vous nous promettez depuis plus d'un an. Deux éléments nous poussent aujourd'hui à rendre ces éléments publics.
Dans votre communiqué de presse en date du 17 juillet en réponse à la Vigie des Vaîtes, vous utilisez des extraits tronqués d'un courriel que nous vous avions envoyé le 6 juillet. Nous sommes tristes de voir que vous reprenez des éléments de cet envoi pour votre communication, alors même que vous n'avez pas pris la peine de nous répondre.
A l'Est Républicain, ce 19 juillet, vous expliquez ne pas vouloir "céder" aux "pressions" de l'association.
De quelles pressions s'agit-il, Madame la Maire ? De nos demandes de rendez-vous répétées et non honorées depuis plus d'un an ? Alors même que vous vous étiez engagée à nous recevoir devant témoins plusieurs fois à l'oral ?
Nulle pression de notre part, mais une demande bien légitime pour une association qui este en justice (conjointement avec FNE 25-90) contre la bétonisation des Vaîtes, qui a déjà obtenu deux victoires judiciaires, d'abord au Tribunal Administratif, puis au Conseil d'Etat. Nous serions bien irresponsables de ne pas chercher à rencontrer les décideur·ses politiques de ce dossier. Nous réitérons donc notre demande de rendez-vous.
Les médias sont mis en copie de ce courriel, et l'ensemble des échanges que nous avons pu avoir par mail sont en pièce-jointe. L'utilisation que vous avez faite, publique, de nos courriels nous ont amené à choisir de vous redemander une rencontre sous cette forme. L'absence de dialogue nous contrarie ; il est encore temps d'y remédier.
Bien cordialement,
pour l'association Jardins des Vaîtes,
Claire Arnoux et Marie-Hélène Parreaux.