Depuis plusieurs mois, les salariés de la Fonderie MBF ont démontré leur combativité afin de conserver leurs emplois mais aussi leurs outils industriels dans le bassin de Saint-Claude.
Leur mobilisation a été extrêmement forte pour se battre contre ceux qui veulent, par intérêt cynique ou fatalité, la liquidation de l’entreprise.
Le tribunal de commerce de Dijon a délibéré le 22 juin 2021 sur la liquidation de MBF. Cette décision est politique et stratégique.
Le Président de la République, lors de sa visite le 21 mai à Nevers, à travers son conseiller en charge des territoires (Jean-Marie CAILLAUD) avait fait savoir qu’il porterait une attention particulière sur l’évolution du dossier MBF.
Une délégation de salariés s’est rendue le 27 juin 2021 au bureau de vote au Touquet pour interpeller le Président afin de lui rappeler sa soi-disant marque d’intérêt porté sur MBF. Malheureusement, la délégation sur place s’est faite rafler et mise en garde à vue comme des voyous en prétextant des accusations infondées. A la suite de cette manœuvre de muselage en abusant de leur pouvoir face à des pères et une maman, les salariés ont été reçu à la Sous- Préfecture de Montreuil-sur-Mer pour rencontrer un chef de cabinet adjoint de l’Élysée.
En parallèle une autre délégation de salariés a interpellé la ministre Agnès Pannier Runacher à Lens, avec qui, une rencontre s’est tenue.
Les salariés de MBF entendent continuer à « se battre contre la fermeture » mais aussi « se battre pour » : sauver leurs emplois, leur bassin de vie, leurs familles, leur dignité et l’avenir de la fonderie française.
C’est pour ces raisons que les salariés de MBF sont mobilisés à partir de ce jour, et ceci pour une durée indéterminée, sur le site de Renault SOFRASTOCK INTERNATIONAL à Saint-André de l’Eure (27), pour exiger des volumes et des mesures d’accompagnement pour leurs projets de reprise de la fonderie.
L’intersyndicale MBF