Ce 4 janvier, les actionnaires de PSA et ceux de Fiat vont approuver le mariage. Nous l'avons déjà expliqué : les actionnaires de ces deux trusts industriels ont décidé de s'unir pour protéger leurs intérêts réciproques dans un contexte de crise économique qui s'approfondit.
Avec le rachat d'Opel par PSA, nous avons l'expérience que ce genre d'opérations se fait sur le dos de tous salariés. Des milliers d'emplois ont été supprimés sans compter les attaques sur les salaires et les droits collectifs.
Avec la fusion PSA/Fiat, ça sera la même politique à plus grande échelle.
L'objectif affiché publiquement de Tavares est "d'aller manger dans la gamelle des autres". Il faut donc s'attendre à de nouvelles attaques contre l'emploi, les salaires et les droits collectifs.
Le seul point positif de cette fusion est que nous sommes désormais 400 000 salariés, c'est-à-dire une force bien plus importante qu'avant pour défendre, par-delà les frontières, nos intérêts communs de travailleurs face aux ambitions des familles Peugeot et Agnelli.
Cette force devra prendre conscience que pour défendre ses intérêts, elle devra se mobiliser.