Collectif « Alimentation locale et solidaire » : le réseau opérationnel d’acteurs unis autour des circuits courts dans le Jura !

Le collectif « Pour une Alimentation locale et solidaire » s’est créé dès le début du confinement en réunissant syndicats, organisations agricoles et associations de consommateurs autour de la question des circuits courts dans le Jura. Fort du dynamisme des consommateurs en quête d’une alimentation locale et de qualité en ces temps de crise sanitaire, le Collectif a œuvré pour :

-       Une mise en réseau entre paysan.ne.s et consommateur.trice.s notamment via la création d’un groupe facebook qui depuis un mois regroupe 1000 membres et comptabilise les annonces d’une cinquantaine de producteurs, d’une trentaine de points de distribution offrant des produits locaux et de nombreuses demandes de consommateur.trices voulant contacter des producteurs-trices ;

-       Un meilleur accès des paysan.ne.s aux marchés de plein vent qui ré-ouvraient via l’envoi de courriers au Préfet et un accompagnement des maires et des communautés de communes dans la mise en place de leurs initiatives ;

-       Un travail inter-organisation pour une structuration de ces initiatives. Le Collectif travaille depuis sa création dans une coopération féconde avec les salarié.e.s du service “Alimentation de Proximité” de la Chambre d’Agriculture du Jura.

Les paysan.ne.s en circuits courts ont fait preuve, encore plus que d’habitude, de réactivité et d'auto-organisation, pour commercialiser leurs produits. Cependant, ces adaptations se sont faites au prix d'investissements conséquents en temps de travail. Ce travail doit être considéré et reconnu. Le Collectif s’est positionné en accompagnant ces paysan.ne.s, afin de les laisser autonomes dans le choix de vente adapté à leur bassin de population et le choix d’opportunité d’entraide entre paysan.nes. Lorsque le besoin est exprimé par les producteurs-trices, le Collectif, peut offrir accompagnement, outillage ou encadrement aux initiatives grâce à la diversité des compétences dont il dispose et à l'envergure de son réseau humain.

Le collectif salue les consommateur.trice.s qui ont identifié de suite les paysan.ne.s locaux comme pourvoyeurs d’une alimentation saine et de qualité à côté de chez eux en temps de crise. La dynamique enclenchée continuera d'être portée par le Collectif au-delà de la crise sanitaire actuelle afin d’agir toujours plus pour le développement de systèmes alimentaires locaux et justes pour les paysans, pourvoyeurs de produits de qualité pour les consommateurs et vecteurs de valeur ajoutée sociale et économique pour les territoires.

 Suivez nos actions et les informations concernant les productions sur notre page Facebook : Alimentation Locale et Solidaire, Jura et alentours

Les administrateurs des structure membres et les animateurs du collectif peuvent être joins  à l’adresse mail :  alimlocalesolidaire@gmail.com

Commentaires

  • Bonjour, je recopie cette

    Bonjour, je recopie cette partie de vtre texte : « Le collectif salue les consommateur.trice.s qui ont identifié de suite les paysan.ne.s locaux comme pourvoyeurs d’une alimentation saine et de qualité à côté de chez eux en temps de crise. »

    Qu’est ce qui garanti la qualité ?? Le fait d’acheter à un paysan local ne garanti aucune qualité !!

    Je trouve qu’il manque le mot BIO dans votre démarche. Je ne vous connais pas et, par avance, je vous présente mes excuses si je me trompe, MAIS, toute cette publicité autour de la vente locale n’est-elle pas un moyen justement d’échapper à tout contrôle et de vendre sans garantie de qualité pour le consommateur et sans contrainte pour le producteur !

    Bref, circuit court OUI si BIO !

  • Toutes les organisations de

    Toutes les organisations de ce collectif défendent une agriculture respectueuse de l’environnement, la plupart font la promotion de l’agriculture biologique. Il faut bien voir que l’agriculture biologique est convoitée par l’agriculture industrielle. Des pétitions d’ailleurs s’activent sur les réseaux sociaux pour dénoncer le détournement de ce label. Il faut accompagner les agriculteurs·trices aux changements de pratiques. D’autres labels existent qui engagent davantage à respecter l’environnement. Des fermes qui préservent l’environnement ne devraient pas à avoir à payer pour le prouver.


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