Climat : rassemblement dimanche 28 mars à 11h devant la sous-préfecture de Dole

Loi sur le climat, le projet n’est pas à la hauteur des enjeux !

Ce lundi 29 mars, débutera à l'Assemblée Nationale, le débat sur le projet de loi "Climat et résilience".

L’écologiste Pascal Blain, tête de liste pour le Jura aux prochaines élections régionales avec Stéphanie Modde, invite chacun à répondre à l’appel des quelques 430 associations et organisations nationales et locales, comme le Réseau action climat, Alternatiba, le WWF ou encore France Nature Environnement, qui appellent les citoyens à se mobiliser afin que les députés soient plus ambitieux que le texte initial. « Personnellement je serai présent au rassemblement dimanche 28 mars à 11h devant la sous-préfecture de Dole ».

Manifestement incompatibles avec le rythme attendu de l’action contre le changement climatique …

« Présenté comme LE grand texte du quinquennat en matière environnementale, le projet de loi sur le climat est bien loin de la promesse de reprise “sans filtre” des propositions de la Convention Citoyenne » affirme le porte-parole écologiste, avant d’ajouter : « par manque d’ambition, ce texte tourne complètement le dos à l’urgence d’agir pour le climat ». Pour les experts indépendants, le CESE, comme pour le Haut Conseil pour le climat, une part importante des mesures voit sa portée réduite par un périmètre d’application limité, voire ponctuel, des délais de mise en œuvre allongés ou encore de nombreuses conditions associées à leur application.

Transport aérien, engrais azotés, passoires thermiques : doit mieux faire !

La fin annoncée des vols intérieurs, dès lors qu’une « alternative bas carbone » existe en moins de 2h30, est très insuffisante. Pascal Blain précise « cette mesure ne concernerait alors que huit liaisons, soit à peine 10 % du trafic aérien actuel ». Tout comme la taxation sur les engrais azotés, assujettie à une toute une série de préalables complexes, ou la généralisation des voies réservées aux transports en commun et au covoiturage, conditionnée à trois ans d’expérimentation en amont. L’effort à venir est également beaucoup trop léger dans le bâtiment, responsable à lui seul de presque 20 % des émissions de GES. Le Haut Conseil pour le climat parle d’une valeur ajoutée très marginale ».

Il faut frapper fort au regard de l’enjeu et de l’urgence.

En demandant une "vraie loi climat", associations et organisations mobilisées ce dimanche entendent interpeller les parlementaires. Les scientifiques membres du groupement international de chercheurs sur le climat (GIEC) demandent 65% de réduction des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 pour garder le monde vivable, l'objectif de l'Union européenne est lui fixé à 55%, l'objectif proposé à la convention citoyenne pour le climat est de 40%. Le projet de loi permettrait une réduction sans doute inférieure à 20%... Pour les écologistes « Il est indispensable de renforcer ce projet de loi pour gagner en réduction des émissions de gaz à effet de serre, lutter contre le changement climatique, protéger la sécurité de la population, améliorer la vie quotidienne de toutes et tous par les économies d’énergie, l’accès aux transports propres, lutter contre la surconsommation, l’accès à une alimentation saine produite localement, la lutte contre l’artificialisation des sols, la relocalisation de l’économie, la santé environnementale »...

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