Le MFC a appris avec colère par la presse l’abandon brutal du projet, soutenu en son temps par Jean-Louis Fousseret, de remettre Charles-Quint dans la niche de l’Hôtel de Ville.
Apparemment, ce serait l’État (la DRAC) qui l’aurait imposé à la ville « pour des raisons scientifiques » et faute, soit-disant, de document représentant clairement la statue...Or, on ne voit pas en quoi la science est concernée.. et il existe bel et bien une représentation claire de la statue d'origine (PJ).
Pour le MFC, la raison réelle de l'abandon du projet est ailleurs. Il s'agit d'éviter de rappeler qu'avant son annexion (1678) la Franche-Comté vivait depuis plus de 150 ans, libre et autonome, au sein du Saint-Empire romain germanique, Besançon étant alors "Ville libre impériale »...exemptée d'impôts.
Raison également sans doute pour laquelle il n’existe aujourd’hui ni rue, ni place, au nom de Charles-Quint, grand bienfaiteur de la ville...tandis qu’on célèbre à l’envi Vauban qui tirait au canon sur la ville.
Quoi qu’il en soit, la façade de l’Hôtel de Ville étant « classée monument historique », elle se doit d’être remise dans son "état historique" !Le MFC demande dès lors à Anne Vignot de s’opposer fermement à cette décision de la DRAC, car totalement infondée, ainsi qu'au nom du droit des collectivités locales à l’autonomie et de celui des Bisontin(e)s à la bonne connaissance de leur propre histoire.