« Camponovo » (« j’ai du mal à dire « ex »») : la piqûre de rappel

J'habite à 2 pas de ce que fut "Camponovo" ! Je passe donc au moins deux fois par jour devant ce lieu devenu sombre et morne.

Hier après-midi, devant la porte, rue J.J.Rousseau, un mouvement inhabituel : des gens dans la rue, transportant étagères, meubles, objets... Je m'arrête et découvre apposées sur les vitres, des "affiches" annonçant une vente aux enchères de matériels divers et concernant la liquidation judiciaire de Camponovo... La liste des objets est précise et variée . Quand a t-elle lieu ? le matin même, les personnes que je vois dans la rue sont venues récupérer leurs acquisitions, à prix intéressants, me dit l'une d'entre elles. Un garçon ( d'une douzaine d'années, au jugé ), s'exclame : c'était la plus grande librairie de France !....

Profondément troublée et pensive, je continue mon chemin. Pourquoi n'ai-je pas vu l'affichage plus tôt, depuis quand est-il là  ? La seule vraie réponse me tombe dessus : depuis la fermeture , et surtout le départ du personnel, je passe  en occultant  inconsciemment et complètement ce qui existait là, juste pour tenter de ne plus ressentir trop de tristesse.

Une pensée émue pour celles et ceux qui ont animé cet endroit, m'ont bien accueillie et conseillée. Où en sont-ils aujourd'hui ?

Commentaires

  •          Ai retrouvé un sac d

             Ai retrouvé un sac d'emballage de la Librairie Louis  CETRE( 14 Grande Rue),librairie  Générale et universitaire ,papeterie, ticket d'achat !,!, à l'intérieur, ( 24 novembre 1998), ne me souviens absolument pas du livre acheté,"seigneur des Porcher", je suis certaine , je n'ai pas de bouquin avec ce titre!, depuis, je me questionne sur la personne qui a acheté ce livre,pas sur le livre…,que sont devenus les employés de chez Cètre   ,

  • On n’en finit pas de
    On n’en finit pas de ressentir la nostalgie après la fermeture de chez Cêtre, de chez Campo de chez Cart .
    Chez le premier, ce sont mes livres pour la fac que j’achetais dans les années 1970, chez Campo, j’aimais parcourir les étages et leurs spécialités : mes enfants y achetaient du matériel artistique,et je fouillais, lisais , palpais l’arlequinade de couleurs , chez Cart, j’y ai surtout découvert l’antre des Bandes Dessinées , toujours conseillée avec tact et justesse. Heureusement , il y a encore les Sandales d’Empédocle : pour combien de temps ?

  • Toute une époque, Cart, Cêtre

    Toute une époque, Cart, Cêtre, Campo… que de samedis ou mercredis après-midi passés à arpenter les rues de Bzac et passer quelques moments de pur bonheur à musarder entre les étagères de ces librairies…


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