Le forum des associations de Besançon a permis une nouvelle fois de constater la vivacité du monde associatif et de se féliciter de l'intérêt de la loi 1901, si pratique, si souple... (voir l'article de Daniel Bordur dans la partie journal).
Pourtant ce statut ici de la loi 1901 n'est pas sans défaut qui sont plus que des limites...
La situation récente de certaines associations a illustré comment plusieurs centaines de salariés peuvent être menacés dans leur emploi tout simplement parce que le statut associatif n'est pas adapté à des structures de grande taille. Comment demander à des conseils d'administration bénévoles de contrôler la gestion complexe de petites administrations ? La situation de l'ADDSEA , financée par des fonds publics a montré qu'un directeur habile pouvait manipuler tout un conseil d'administration.
On ne peut pas proposer un même statut à une association de quelques bénévoles, à une autre qui emploie des centaines de salariés, à une autre financée entièrement par de l'argent public. IL faut proposer des statuts intermédiaires Public/assoc ou privé/assoc suivant la nature de l'activité et l'origine des ressources, il faut que les administrateurs soient plus responsabilisés !
Le statut associatif a effectivement beaucoup d'avantages, mais les inconvénients se jouent souvent sur le dos des salariés. Aussi, si l'on veut que les associations restent un acteur dynamique et responsable de la vie sociale, il faudra bien consentir à le réformer.