Belfort : Uber Eats découvre le syndicalisme révolutionnaire

Depuis lundi, 95 % des livreurs de Uber Eats de Belfort sont en grève illimitée, ils demandent une valorisation de leur travail physique. Ils demandent surtout que les courses effectuées soient toutes payées à leur juste valeur.

Comme à son habitude, le capitalisme demande à ses esclaves de travailler sans salaire. En quelques années, et grâce notamment à l’« Uberisation », la bourgeoisie a réussi à détruire ce que les classes populaires ont gagné pendant 200 ans.

Nous redevenons une masse bonne à travailler, consommer, fermer nos gueules et nous isoler.

A l’image du capitalisme, Uber Eats nous montre son inefficacité et son manque cruel de pragmatisme pour organiser le travail.

Pourtant, les dominants sont en train de réaliser leur rêve ultime de libéralisme. C’est à dire le capitalisme au plus sauvage, injuste, violent, immoral, exploiteur et destructeur.

Les livreurs Uber Eats travaillent pour une grosse entreprise comme des salariés mais avec un statut d’auto-entrepreneur. Est-ce la liberté ?

La liberté pour les riches, l’esclavagisme pour notre classe.

Faces à ces méthodes bourgeoises datant du 18ème siècle, les capitalistes ont pour réponse le syndicalisme le plus pur et le plus efficace qui existe : le syndicalisme révolutionnaire.

Ces livreurs se sont organisés de manière spontanée et solidaire, dans plusieurs villes de France, sans syndicats réformistes, sans représentants permanents et en déclarant une grève illimitée. Prenons exemple sur eux et donnons aux capitalistes le syndicalisme qu’ils méritent.

La même chez General Electric ?

Loral Aitken, spécialiste des ultras-riches et des violences bourgeoises

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