Belfort : soutien aux agents mobilisés de la fonction publique territoriale

Ce n’est pas au monde du travail de payer la crise économique et sociale. Les plans de relance doivent soutenir les collectivités locales et garantir les emplois, les services publics, les salaires et les droits sociaux, dans tous les secteurs.

M. Meslot, qui cumule dorénavant 3 présidences, la mairie de Belfort, l’agglomération du Grand Belfort, et le pôle métropolitain, prévoit de mettre fin de manière brutale et unilatérale à la subvention du Comité des œuvres sociales de la Ville de Belfort au profit d’une adhésion moins onéreuse à un comité national (CNAS), et de supprimer des jours de congés et des primes versées depuis au moins 1983 aux fonctionnaires et agents publics.

La volonté d’en finir avec le COS est une remise en cause grave de la démocratie locale, car il s’agit d’une structure gérée par les représentants du personnel élus tous les quatre ans. Cette mesure a pour objectif d’économiser 500 000 euros en privant de nombreux agents et leur famille de pouvoir d’achat mais également tout un tissu d’acteurs locaux de retombées économiques (clubs de sports, associations culturelles, conservatoire de musique, commerçants..). La suppression des acquis sociaux participe de la même logique, faire des économies sur le dos agents et aggraver leur condition de travail. Pour faire quoi à la place ?

Ces remises en cause s’ajoutent à la gestion politique chaotique du théâtre Granit, au soutien immobilier de GE, à l’accord pour l’implantation d’Amazon…. Nous sommes face à la déclinaison locale de la politique ultralibérale du gouvernement : mettre les ressources de la ville et du territoire, ses atouts, ses compétences, ses habitants, au service des dividendes des actionnaires des multinationales alors que les 500 plus grosses fortunes de France totalisent un patrimoine de 730 milliards d’euros, 10 fois plus qu’il y a 10 ans.

En pleine crise sanitaire, M. Meslot choisit le camp du capital contre celui du travail, en s’en prenant avec mépris et brutalité aux fonctionnaires territoriaux qui ont été au « front » pendant la période du confinement. Il est un serviteur zélé de la Macronie.

Belfort et le Grand Belfort ont besoin de services publics de qualité et d’une fonction publique territoriale respectée et renforcée.

Après le rassemblement réussi de plus de 900 agents territoriaux, gagner la bataille pour les salaires et des droits sociaux est possible.

Nous appelons la population du Territoire de Belfort à soutenir massivement la mobilisation des agents territoriaux en participant à un nouveau rassemblement jeudi 1er octobre à 18h à l’occasion du conseil municipal.

Ensemble, exigeons que les centaines de milliards d’euros des plans de relance successifs soutiennent une vision d’avenir basée sur les emplois dans les territoires, les qualifications, les salaires.

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