AUTOGESTION : discussions sur l’exemple des Lip à Besançon

La lutte des Lip à Besançon en 1973 est encore aujourd’hui une référence pragmatique pour beaucoup de militant.e.s qui s’opposent à la machine capitaliste. Cette lutte a été une démonstration de force, de solidarité, d’efficacité, de détermination et d’organisation, représentative de ce que nos classes populaires ont développé depuis presque 200 ans.

Ces salarié.e.s ont pratiqué à l’époque la COLLECTIVISATION et l’AUTOGESTION, deux éléments indispensables pour obtenir l’égalité et l’émancipation sociale.

Jeudi 8 Juillet, une rencontre aura lieu à Belfort avec un des portes-paroles de cette lutte porteuse d’espoir. La discussion portera principalement sur l’AUTOGESTION.

Si vous n’avez jamais entendu ce mot, il n’y a pas de honte. La bourgeoisie, les politiciens et les médias dominants font tout leur possible pour qu’il disparaisse de la bouche de nos classes populaires.

Pourtant, le mot existe toujours et l’AUTOGESTION se pratique de manière concrète et politique au Mexique depuis 1994.

En effet, l’évènement qui a remobilisé les idées auto-gestionnaires est beau, pragmatique et porteur d’espoir.

C’est la révolution zapatiste du Chiapas en 1994, ainsi que leur organisation révolutionnaire qui a inspiré directement ou indirectement bon nombre de collectifs d’aujourd’hui.

Dans la région la plus pauvre du Mexique, le soulèvement zapatiste nous a prouvé que l’organisation politique horizontale et l’autogestion est possible . C’est à dire qu’il est possible d’exproprier les riches, virer l’État ainsi que les puissances étrangères, tout en s’organisant sans chefs, ni bureaucratie permanente.

Leur région montagneuse et révolutionnaire a donné une organisation politique solide et socialement juste ainsi que des hôpitaux et des écoles que l’État n’assurait pas.

Tous les « anti-autoritaires » du monde regardent cette révolution avec admiration. Partout dans le monde, les anarchistes soutiennent nos camarades zapatistes et veulent aboutir à ce type de révolution sociale et libertaire.

Loral Aitken, spécialiste des ultra-riches et des violences bourgeoises.

Voilà l’annonce de la rencontre, venez nombreux et pensez à réserver :

[RENCONTRE LE 8 JUILLET 2021]

La librairie du Chat Borgne et nous par la même occasion sommes très heureux de vous convier à nouveau pour une rencontre, et pas des moindres, le jeudi 8 juillet à 18h !

Pour la parution de "On fabrique, on vend, on se paie - Lip 1973" (Syllepse/Collection Coup pour Coup), nous aurons le plaisir et l'honneur d'accueillir Charles Piaget et son préfacier Georges Ubbiali pour une discussion/débat sur l'autogestion en général et sur l'expérience autogestionnaire des travailleurs-euses de Lip en particulier.

Charles Piaget, porte parole des Lip fût le témoin de cette lutte qui marqua durablement dans les esprits la possibilité de l'autogestion et de sa réalisation.

Et pour citer la présentation de l'éditeur :

"Et surtout, il nous rappelle que les Lip vont ­aller au-delà de ce qui était imaginable en franchissant la ligne jaune de la légalité et du droit de propriété en se saisissant des stocks de montres pour en faire leur « trésor de guerre ». Pis, ils iront jusqu’à remettre l’usine en route pour fabriquer des montres, pour les vendre, et pour se verser un salaire.

À près d’un demi-siècle de distance, c’est une histoire très proche de l’actualité de la crise sanitaire et sociale dans laquelle nous sommes, avec ses fermetures d’entreprises, ses licenciements et toujours les abus de pouvoir des multinationales."

Contexte sanitaire oblige, le nombre de places est limité et cette rencontre se fera sur invitation dans un autre lieu qui sera plus adapté pour accueillir un peu plus de monde qu'au Chat Borgne.

Contactez-nous directement par mail à librairieduchatborgne@orange.fr pour plus de détails et recevoir votre invitation.

Merci à vous et à très vite,

L'équipe du Chat Borgne.

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