La dernière étude de Météo France sur l’ampleur du changement climatique fait état d’un réchauffement de 3,9 degrés d’ici à 2100 si nous n’agissons pas maintenant. Pour replacer cette donnée dans l’histoire de notre planète, lors de la précédente ère glaciaire, la température moyenne terrestre était seulement inférieure de 5 degrés à celle d’aujourd’hui, ce qui doit d’autant plus nous alarmer quand à la gravité de ces quelques degrés qui représentent un réel enjeu pour l’ensemble du vivant, aujourd’hui menacé, et les conditions de vie sur Terre.
En août 2018, Greta Thunberg, avec les grèves pour le climat du vendredi, avait permis de raviver la mobilisation de la jeunesse face au plus grand défi de l’histoire de l’humanité. La jeunesse a scandé l’importance d’agir face au changement climatique. Aujourd’hui, nous prenons le relais localement pour crier l’urgence d’agir, et prévenir de la catastrophe climatique déjà commencée et qui touche déjà particulièrement les pays les plus pauvres du globe. Malgré notre volonté profonde de voir les gouvernements agir le plus vite possible pour le climat, nous ne sommes pas dupes : cela fait 3 ans que nous nous mobilisons mondialement et localement pour que des réponses politiques soient apportées à nos revendications, et aux engagements promis par les différents gouvernements.
Face à ce constat, nous, élèves, lycéen·ne·s, étudiant·e·s, jeunesse dont l’avenir est aujourd’hui assombri et incertain, nous ne laisserons pas les intérêts économiques et financiers condamner notre planète et remettre en cause notre droit fondamental à un avenir serein pour tous·tes. Si des leviers d’action se trouvent aujourd’hui à l’échelle locale, il n’en reste pas moins qu’une réponse globale, mondiale doit être apportée à ce problème qui se mesure au niveau planétaire.
Au-delà de la jeunesse, toute la population doit se sentir concernée par nos revendications. Ce 19 mars, par une grève marquante, par une convergence des luttes, nous pouvons prendre part à un nouveau récit collectif. Lors de cette marche, nous rappellerons aux dirigeants notre désir irréductible de changements, que jamais nous ne baisserons les bras, et resterons toujours déterminé·e·s afin de nous mobiliser pour des mesures fortes face au réchauffement climatique.
Nous appelons donc, le vendredi 19 Mars, à une grève inter-générationnelle pour réaffirmer notre volonté que cesse l’inaction climatique et qu’émerge un autre système, respectueux du vivant, qui allie justice sociale et justice climatique. Le départ de la manifestation est prévu à 13h30, Place de la Révolution à Besançon.