Amazon au pilori. Tant pis pour les consommateurs.

En novembre dernier, Anne Vignot avait  signé une tribune réclamant une taxe spéciale sur Amazon vu ses profits suite à l’augmentation des achats en ligne. Demande aussi stupide que  vouloir  taxer les vendeurs de ventilateurs quand ils profitent de la canicule !  D’autant plus qu’à l’aune de l’impératif de la distanciation sociale il est objectivement moins dangereux pour sa propre santé et celle des autres de faire ses achats en ligne, tout comme d'ailleurs de circuler en voiture plutôt qu’en transports en commun... 
Bis repetita, elle vient de signer une nouvelle pétition contre Amazon pour, cette fois,  s’opposer aux investissements que la société envisage de faire sur notre territoire.. 

Tout cela au nom d'une vision purement idéologique d’un prétendu « monde d’après » dont on ne sait rien, si ce n’est qu’il ressemblerait grandement au « monde d’avant », à savoir celui de feu l’Union soviétique où l'économie était administrée par les politiques et où l'on imposait aux habitants leur mode de vie, de consommation, de logement, de déplacement... et de pensée.

Le problème  n'est pas tant celui d'Amazon qui serait trop fort mais celui du petit commerce qui serait trop faible car étranglé par des charges fiscales et sociales abusives, étouffé par des réglementations multiples et paralysé par les  lenteurs administratives et bureaucratiques. 

Bref, ce n'est pas les gros qui sont trop gros mais les petits qui sont trop petits. 

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