AESH : mobilisation pour une augmentation des salaires, l’abandon des PIAL, la création d’un véritable statut de la Fonction publique et des recrutements massifs

Rendez-vous le mercredi 2 juin 2021 à 14h devant le DSDEN du Doubs

26 avenue de l’Observatoire à Besançon

Pour ces personnels indispensables dans les établissements scolaires, le mépris a assez duré !

Aujourd’hui un.e agent.e de l’Éducation nationale sur dix est AESH. Ces agent.es de la Fonction publique, employé.es sous contrat sont précarisé.es et malmené.es dans l’exercice quotidien de leurs missions alors qu’elles/ils sont devenu.es indispensables pour accompagner les élèves en situation de handicap dans leur scolarité.
Les AESH souffrent d’absence de reconnaissance institutionnelle et leurs conditions de travail ont été considérablement dégradées depuis la création des PIAL (Pôles Inclusifs d'Accompagnement Localisés). Ce sont aussi les élèves en situation de handicap et tout le service public d’éducation qui en pâtissent.

Il y a urgence à :

  • engager l’augmentation des salaires et garantir la possibilité de contrats à temps complet pour permettre aux AESH de vivre dignement de leur travail. Actuellement, le salaire moyen est de 760€ pour 24h de travail hebdomadaire en classe ;
  • abandonner les PIAL qui transforment les AESH en pions déplaçables sans aucun respect de leur travail ni des élèves qu’elles/ils accompagnent ;
  • créer un véritable statut de la Fonction publique pour reconnaître le métier d’AESH ;
  • recruter massivement des AESH pour permettre aux élèves en situation de handicap de bénéficier  d’un accompagnement à la hauteur de leurs besoins et des notifications.

Et pourtant…

Lors du CTA du 21 mai 2021, la Secrétaire générale de l’Académie de Besançon a répondu aux élues FSU qui dénonçaient la précarité des AESH qu’elle “ne pouvait pas les laisser dire cela”, que “les AESH n’étaient PLUS en situation précaire”.

Devoir exercer six ans sous contrats avant d’espérer une titularisation avec un salaire de 760€ mensuels alors que le seuil de pauvreté est fixé à 1015€ mensuels : ne s’agit-il pas de précarité ?

Laisser un commentaire