Année après année, les « Conference Of Parties » (COP) se suivent et se ressemblent sans que les États parviennent à joindre la parole aux actes pour enrayer le dérèglement climatique. Malgré l’urgence climatique, la France est bien loin d’atteindre ses objectifs sur la neutralité carbone et ne suit pas une trajectoire compatible avec les engagements internationaux et nationaux qu’elle s’est pourtant elle-même fixés.
Les scientifiques sont pourtant unanimes : nous avons 10 ans pour agir et espérer infléchir la courbe. Nous n’avons plus un instant à perdre, nous n’avons pas de planète B. Le point de bascule est déjà là, le climat n’attend pas.
Des initiatives et voix porteuses d’espoir s’élèvent pourtant partout en France pour lancer l’alerte et appeler à un avenir plus soutenable et désirable. Un sondage IFOP paru ce vendredi 11 décembre confirme le tournant écologique de l'opinion publique dont la première préoccupation est devenue la lutte contre le dérèglement climatique.
Pourtant, la France continue elle à tourner le dos à la nécessaire transition écologique à l’image de la visite d’Emmanuel Macron mardi 8 décembre sur le site du Creusot destinée à promouvoir la filière nucléaire sans dire un mot sur les énergies renouvelables.
Pour Stéphanie Modde « les élections régionales doivent être une nouvelle étape incontournable pour répondre aux aspirations des françaises et des français et engager en Bourgogne Franche Comté, une véritable révolution écologique » « Celle-ci, poursuit Stéphanie Modde, passera par une mobilité tourné vers un soutien affirmé aux Trains express régionaux (TER); un grand plan régional de l’isolation de l’habitat pour que d’ici 2028, notre territoire ait éradiqué les passoirs thermiques que sont des centaines de logements ; le développement de filières d’excellences lié à la transition énergétique par le Plan de relance ciblé sur l’aide aux entreprises et la formation pour faire de la Bourgogne-Franche-Comté une région leader des énergies décarbonnées et de la transition écologique»
Enfin, souligne Stéphanie Modde, « à l’heure où les jeunes, face aux crises sanitaires et environnementales s’interrogent sur leur avenir, et alors que plusieurs organisations de jeunesse nous interpellent aujourd’hui dans une tribune pour demander « Un monde plus écologique et inclusif », il est de notre responsabilité de les entendre et surtout d’agir politiquement, pour être enfin à la hauteur des enjeux du 21ème siècle. »