PSA s’est enrichi de 2 milliards d’euros en 2020 malgré la pandémie et le groupe est dans une santé financière excellente.
Cela en dit long sur ce que subissent tous les salariés du groupe en terme de sous-effectif, d’explosion de la précarité, de blocage de salaire et de pouvoir d’achat en baisse comme nous venons encore de le vivre avec les dernières négociations salariales qui se sont conclues avec une augmentation de salaire honteuse de 12 € net pour un salaire de 1 500 €.
Depuis des années, toutes les catégories de salariés du groupe ont subi des attaques, et elles sont loin d’être finies.
La semaine dernière, en annonçant que le futur moteur essence EP 3ème génération ne serait pas produit à Douvrin mais à l’usine Opel de Szentgotthard en Hongrie, la direction signe la mort de l’usine de Douvrin.
L’usine de Douvrin dans le Pas de Calais emploie 1 500 salariés sans compter les sous-traitants et les fournisseurs.
Annoncer dans le même temps de confortables bénéfices dans le contexte sanitaire et la programmation de la fermeture de l’usine de Douvrin révèle le fond de la politique de Carlos Tavares.
Cette politique consiste à augmenter la rentabilité avec la peau des salariés en tentant de les mettre en concurrence les uns contre les autres.
La CGT rappelle que les actionnaires de Stellantis vont se réunir le 8 mars en Assemblée Génale extraordinaire pour se partager l’équivalent de 2,5 milliards d’euros pour sceller leur mariage.
Cette fortune doit servir à maintenir à ce qu’aucune usine ne ferme, à ce qu’aucun emploi ne soit supprimé en répartissant le travail et les productions entre tous les salariés et toutes les usines en France comme à l’étranger tout en augmentant les salaires.