Les animateurs des maisons de quartier en danger !

Pour mener à bien un projet politique se résumant à la résorption de la fracture numérique et à l’ouverture des maisons de quartier (Rien d’innovant !!!), Carine Michel, adjointe à la vie des quartiers soutenue par Anne Vignot, maire de Besançon, pousse dehors 6 animateurs. Motifs « officiels » : trop d’ancienneté et inadaptés aux nouveaux besoins du public. Pourquoi la collectivité n’a-t-elle pas déjà fait appel au volontariat avant d’imposer cette mobilité forcée ? Quid de l’accompagnement de la collectivité pour ces agents en matière de formation, d’accompagnement au changement ? Des discriminations seraient-elles à l’œuvre dans cette municipalité qui dit porter des valeurs d’égalité ? comment cette municipalité peut-elle valider des procédés managériaux si violents et injustes ? Aujourd’hui, on déplace de façon arbitraire 6 agents? Et demain, est-ce que ce procédé inacceptable va se généraliser ?

Nous avons rendez-vous avec Madame la Maire ce vendredi 26 mars. Nous la savons capable de réinterroger des projets, y compris ceux a priori entérinés.

Les agents concernés par ce projet de mobilité forcée souffrent. Madame la Maire saura-t-elle entendre cette souffrance ? Saura-t-elle reconnaitre l’investissement et les compétences de ces agents qui agissent au quotidien, dans l’ombre, pour nos quartiers.

Les syndicats FO, CGT, SUD et UNSA s’opposent fermement à cette éviction d’agents reconnus et compétents et en appellent à la raison !

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